Projets en cours
Du BIM au CIM
Dans le domaine de l’ingénierie vous connaissez le BIM (Building Information Modeling) et ses maquettes 3 à 7D, découvrez le CIM (City Information Modeling).
Quésako
Le CIM est un Système d’Information Géographique (SIG) en 3D enrichi d’objets, qui à l’échelle d’un quartier, d’une zone d’activités, d’une ville, d’une communauté de communes, etc., fournissent lorsqu’on les interroge une multitude d’informations les concernant et concernant ceux qui leurs sont liés. En bref, le CIM est une gigantesque base de données géoréférencées d’objets avec leurs éventuelles liaisons.
Des objets variés et mis à jour
Les objets intégrés dans un CIM sont divers. Il s’agit de bâtiments, d’ouvrages (STEP,…) mais aussi de systèmes tels que éclairage, transport, circulation, etc. Des objets renseignés des données BIM de leur conception/construction, puis mis à jour des informations liées à leur exploitation, leur modification ou encore leur maintenance. Un formidable outil pour les exploitants, les gestionnaires de services techniques, les services de l’urbanisme, les élus et bien d’autres acteurs encore pour, et ce ne sont que quelques exemples, piloter des installations, mieux comprendre le fonctionnement de leur territoire et y développer des projets d’urbanisme plus adaptés. A condition que les données fournies soient pertinentes et précises !
La SADE en pionnier
Les DATA sont donc bien le point central d’un CIM. Et comme nous ne sommes qu’au début de l’aventure CIM, aucune norme d’interopérabilité n’existe. Aujourd’hui, chaque système CIM a ses caractéristiques propres, et créer les bonnes passerelles pour y intégrer des données exogènes venant de multiples sources extérieures (concessionnaires, intervenants, …) relève pour chaque cas d’un long travail de précision. Ce que la SADE fait pour ses premiers clients dans le domaine (Bordeaux Métropole, VEDIF,…), merci Kevin !
Une valeur inestimable
Demain, sur la base d’un CIM, étudier un projet avec à disposition une multitude de détails sur la nature du terrain, la position exacte des autres concessionnaires, les données de circulation des piétons et des véhicules, etc. sera un avantage concurrentiel évident. Les DATA d’un CIM auront donc une valeur inestimable. Les villes y donneront elles accès ? Gratuitement ou contre rémunération ? Il y a encore bien des inconnues mais une chose est sûre, il faut être dans la locomotive du train CIM, et la SADE y est bien.
Rêvons un peu : et pourquoi la SADE ne créerait elle pas son CIM, où à l’échelle régionale elle renseignerait ses ouvrages et interventions ?